Le Groupe mélanésien Fer de lance (GMFL ou GFL) est
une alliance de pays mélanésiens regroupant les îles Salomon, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, le Vanuatu, Fidji, l'Indonésie (membre associé) et le Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS), officiellement créé en mars 1988 à Port-Vila1. La Papouasie-Nouvelle-Guinée, les Îles Salomon et le Vanuatu en sont les trois membres fondateurs. Le groupe est proche du Mouvement des non-alignés, les Îles Salomon étant le seul État du Fer de lance à ne pas être membre de cette organisation. Créé à l'origine par les États mélanésiens pour « regrouper leur forces afin de peser lourd dans la balance régionale et internationale en faveur de l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie »1, l'organisation a évolué
depuis les années 1990 vers un accord de coopération économique, renforcé par une volonté de solidarité inter-mélanésienne.
Le GMFL a exprimé à plusieurs reprises son soutien pour le FLNKS et la cause indépendantiste kanak depuis les années 19802. En 1990, le FLNKS est devenu un membre du Groupe mélanésien Fer de lance.
Au 30 juin 2015, les dirigeants des membres du GMFL sont :
FLNKS - Nouvelle Calédonie : Victor Tutugoro (porte-parole du bureau)
Fidji : Frank Bainimarama (Premier ministre)
Indonésie (membre associé) : Joko Widodo (Président)
Papouasie-Nouvelle-Guinée : Peter O'Neill (Premier ministre)
Salomon : Manasseh Sogavare (Premier ministre)
Vanuatu : Charlot Salwai (Premier ministre)
ULMWP Papouasie Nouvelle Guinée (membre observateur) : Oktovianus Mote (secrétaire général)
En juillet 2012, la Communauté du Pacifique (CPS) et le Groupe du fer de lance mélanésien (GFLM) ont signé un protocole d’accord triennal par lequel ils se sont engagés à collaborer dans l’optique de fournir des services et un appui technique précieux aux populations des Fidji, de la Nouvelle-Calédonie, de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, des Îles Salomon et de Vanuatu.
Au mois de novembre 2014, nos deux organisations ont renouvelé l’accord pour une nouvelle période de trois ans, jusqu’en 2017, dans le but de stimuler le développement dans ces cinq pays océaniens et d’engager des actions visant à répondre aux enjeux prioritaires communs, notamment l’emploi des jeunes, l’assainissement et la gestion des ressources halieutiques.